Et si ton corps savait ce que ta tête n’ose pas dire ?

Stéphanie Thevret-Albert

⚠️Important – À lire avant d’aller plus loin :

Je ne suis pas médecin.

Les informations partagées ici ne remplacent en aucun cas une consultation médicale, ni un traitement prescrit par un professionnel de santé.

Si tu souffres de douleurs persistantes, de troubles physiques ou émotionnels, je t’invite à en parler à ton médecin ou à un professionnel de santé qualifié.

Mon accompagnement est complémentaire, non médical, centré sur l’écoute, la prévention et la reconnexion à soi.

Tu tiens bon… mais ton corps, lui, commence à dire STOP !

Tu gères, tu encaisses, tu continues…

Et pourtant, tu sens que quelque chose cloche.

Tu ressens des douleurs que tu n’expliques pas. De la fatigue même après une nuit complète. Des tensions qui s’invitent sans raison. Et parfois cette impression d’être une cocotte-minute à deux doigts de déborder !!!

Mais tu fais bonne figure. Parce que ce n’est pas le moment de craquer. Parce que tu penses que tu n’as “pas assez mal” pour ralentir. Ou pas le droit de le faire.

Et si ton corps, lui, savait avant toi que ce rythme n’est plus tenable ?

 

Le corps, ce messager trop souvent ignoré

Notre corps n’est pas un simple support. C’est un baromètre. Un traducteur.

Il parle souvent avant que nous soyons prêtes à écouter.

Fatigue chronique, douleurs diffuses, tensions musculaires, migraines, troubles digestifs… Ces signaux ne sont pas “dans ta tête”.

Ils ne sont peut-être pas visibles sur une prise de sang, mais ils existent.

Et ils méritent d’être pris au sérieux.

Selon une étude publiée dans Nature Reviews Neuroscience, le stress chronique déséquilibre l’axe cerveau-corps, affectant notre perception de la douleur et augmentant la sensibilité du système nerveux (McEwen, 2007).

En clair : plus tu nies ce que tu ressens, plus ton corps va crier fort.

Et si tu faisais un pas de côté ?

Je ne te propose pas un miracle. Ni une recette magique.

Juste un petit moment pour revenir à toi, en sécurité.

 

Le scan de lucidité douce (non médical, non thérapeutique)

Ce n’est pas un “exercice”. C’est une invitation. Une pause.

1. Prends une minute. Respire doucement.

2. Ferme les yeux, ou pose une main sur ton ventre.

3. Demande-toi :

“Où est-ce que je ressens une tension ou une lourdeur, là, maintenant ?”

“Et si ce ressenti voulait juste que je le voie, sans le juger ?”

Tu n’as rien à résoudre. Juste à accueillir ce qui est là.

Ce simple geste peut déjà apaiser ton système nerveux.

 

Tu n’as pas besoin de t’effondrer pour t’autoriser à t’écouter

On croit souvent qu’il faut craquer pour qu’on nous prenne au sérieux.

Ou qu’il faut un diagnostic officiel pour ralentir.

Mais si tu lis ces lignes, c’est que tu sens que ça tire trop, quelque part.

Et que tu as le droit d’exister autrement que dans la performance, le contrôle ou la douleur silencieuse.

“La douleur est souvent le dernier langage du corps quand tout le reste a été ignoré.”

– Dr Gabor Maté, When the Body Says No

Ce que dit la science sur ce lien

corps-esprit

Les neurosciences et la médecine de la douleur confirment aujourd’hui ce que ton corps sait intuitivement :

  • Le stress chronique active en continu le système nerveux sympathique (mode “alerte”), ce qui peut amplifier les douleurs et la fatigue.

 

  • Des approches comme la pleine conscience, la respiration consciente ou la régulation émotionnelle contribuent à apaiser l’amygdale (centre de l’alerte) et réduisent la perception de la douleur (Zeidan et al., 2015).

 Ce n’est pas “dans ta tête”. C’est dans ton corps, mais pas contre toi.

🌱 En résumé

  • Tu n’as pas besoin d’un certificat pour ralentir
  • Tu n’as pas à te justifier pour ressentir ce que tu ressens 
  • Ton corps ne te trahit pas : il t’appelle à revenir à toi.

Et si aujourd’hui, tu faisais juste un pas. Pas pour “tenir encore un peu”, mais pour t’écouter enfin.

 

📚 Références scientifiques

  • McEwen, B. S. (2007). Physiology and neurobiology of stress and adaptation: central role of the brain. Nature Reviews Neuroscience, 8(10), 873–884.
  • Zeidan, F., et al. (2015). Mindfulness-meditation-based pain relief: Evidence for unique brain mechanisms in the regulation of pain. The Journal of Neuroscience, 35(36), 15307–15325.
  • Harvard Medical School (2022). Chronic pain and the mind-body connection.
  • Pain Research Forum – https://www.painresearchforum.org

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